Les fameux "cheat meal" ou "cheat day"...
Il s'agit d'un phénomène nutritionnel désormais répandu, majoritairement propulsé par les réseaux sociaux et l'industrie du fitness. Une récente étude s'est penchée sur le phénomène et a retracé plus de 1.6 million d'images directement associées aux termes "cheat meal". La vaste majorité de ces images était associée à des physiques athlétiques et dénudés, accompagnés d'une orgie de calories (souvent plus de 1000kcal pouvait se calculer à partir des aliments affichés) et des comportements de gavage.
Dans l'univers du fitness, les "cheat meal" sont mis de l'avant comme élément clé de la réussite et de l'atteinte du "physique idéal". On prétend que cela favorise l'oxydation du gras, stimule le métabolisme, atténue l'appétit, facilite l'adhésion à la "diète" de la semaine et aux efforts intenses déployés lors des entraînements, etc. On parle même de régulation hormonale et d'influence positive sur la leptine et le ghréline (habituellement, on balance des hormones pour avoir l'air intelligent dans une discussion axée sur le fitness).
Bref, que du bon.
Je me suis donc intéressé au métabolisme, à la physiologie ainsi qu'à la psychologie qui se cache derrière ce phénomène nutritionnel. J'ai trouvé pas mal de trucs intéressants qui expliquent pas mal de choses toutes aussi intéressantes.
J'en discute donc dans cet épisode.
Dr Kin
Balado sur l'entraînement, la nutrition et tout ce qui gravite autour de la physiologie de l'exercice, du métabolisme et de la composition corporelle.
Je cherche à remettre en question les idées pré conçues du domaine de l’entraînement, de la nutrition et tout ce que ça implique.
Je suis détenteur d’un baccalauréat en enseignement de l’activité physique (UQAM, 1998), d’une maîtrise en nutrition (UdeM, 2003) et titulaire d’un doctorat en science de l’activité physique (UdeM, 2009). Au cours de mes études, j’ai toujours eu à évoluer dans le domaine de l’entraînement. J’ai rapidement réalisé qu’il était extrêmement difficile de jumeler la réalité du terrain avec la théorie du monde académique. J’ai constaté que plusieurs se cantonnaient dans l’un ou l’autre des camps : On est quelqu’un de terrain, haltère à la main ou bien On est quelqu’un de théorique, livre à la main. Après de nombreuses années, j’en suis venu à la conclusion qu’il fallait absolument rallier les deux extrémités du monde de l’entraînement et de la physiologie de l’exercice afin de réussir quelque chose d’exceptionnel. En réalité, l’un ne peut ignorer l’autre, car l’un découle de l’autre et vice versa.
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Je fais ce podcast pour le plaisir et aussi pour essayer de rendre le plus accessible possible les notions qui sont trop souvent uniquement réservées au milieu académique universitaire. Votre contribution et votre support me touche beaucoup!
